«Réhabiliter les mauvaises herbes? L’idée peut sembler légère, mais c’est le systématisme du projet qui convainc. L’étudiante s’est d’abord penchée sur les vertus thérapeutiques de ces plantes qui n’ont de mauvais que d’avoir poussé là où personne ne les attend. Elle en a acheté des graines sur internet, les a fait pousser dans son jardin, a attendu pour en faire un herbier et à partir de ses dessins naturalistes, elle les a laissées envahir son appartement ( par des wall-drawing ou des papiers peints). Par la suite, elles sont devenues motifs pour des tatouages ou des vêtements. Plus poétiques encore, elle les a remis dans notre environnement, sur nos boîtes à lettres ou sur les colonnes de Buren. Ces mauvaises herbes donnent une touche florale sauvage à ces lieux délaissés.»
Vanina Pinter – étapes